Les bienfaits de l'aspirine !

*************************

Le conseil qui suit fait partie de ces informations peu nombreuses qui s'échangent sur internet auxquelles on doit prêter attention et qu’on doit suivre.
Quand j'ai eu mes deux crises cardiaques en septembre dernier, le médecin qui m'a soigné aux urgences du Secours Mutuel m'a demandé si j'avais pris de l'aspirine après avoir ressenti la douleur dans ma poitrine.
J'ai dit au médecin qu'à la maison nous n'avions pas d'aspirine.
Et il m'a donné ce conseil : dans chaque foyer, il doit y avoir un tube d’aspirine,
Soit de dose normale soit de 81 mg, spécialement dans les foyers qui comptent des personnes de plus de 60 ans. Bien sûr, ces aspirines doivent
Être disponibles pour que, au cas où cette douleur dans la poitrine se manifeste vous puissiez les prendre sans perdre de temps.
Grâce à Dieu, les infarctus que j'ai eus n'étaient pas graves, mais le niveau d'enzymes que j'avais était tel que j'aurais pu perdre la vie si je n’étais pas arrivé à temps à l'hôpital.
PAR CONSEQUENT ...
Si vous n'avez pas d'aspirine à la maison, achetez un tube et gardez-le dans un endroit accessible. Dieu sait si cela peut faire
la différence entre la vie et la mort.
Notez : qu’il existe d’autres symptômes d’attaque cardiaque suivis ensuite d’une douleur dans le bras gauche. Vous devez aussi prêter
attention à une douleur intense dans la mâchoire inférieure, des nausées et sueurs abondantes car ce ne sont pas non plus des symptômes communs.
Détail : Durant une crise cardiaque, au début vous pouvez ne pas ressentir de douleur dans la poitrine. 60% des personnes qui ont eu une crise
cardiaque pendant qu'elles dormaient, ne se sont plus relevées. Cependant, une douleur dans la poitrine peut vous réveiller d'un sommeil profond.
S'il en était ainsi, faites fondre immédiatement 2 aspirines dans la bouche et avalez-les avec un peu d’eau. Appelez tout de suite le SAMU, la Police ou
les Pompiers en disant "crise cardiaque " et en informant que vous avez administré 2 aspirines. Asseyez-vous sur une chaise ou un fauteuil et
attendez l’arrivée des secours.
NE VOUS RECOUCHEZ PAS !!!

***************************************

L'aspirine, le futur remède contre les cancers ?

Les nouvelles parvenant de Grande-Bretagne ravissent Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie à l'université de Bordeaux. L'action préventive de l'aspirine prise au long cours et à petites doses contre de nombreux cancers est selon le directeur de l'unité de recherches Inserm U657  « une nouvelle de santé publique majeure. Même si cette information, souligne-t-il, n'est pas entièrement nouvelle, c'est aussi un pied de nez extraordinaire. »
Pied de nez, à une recherche coûteuse et sophistiquée. Car l'aspirine appartient depuis l'antiquité égyptienne à la pharmacopée humaine. C'est le médicament le plus consommé du monde (11 milliards de comprimés). Et il n'est pas possible qu'un grand groupe pharmaceutique mette la main dessus. Une équipe du professeur Peter Rothwell de l'université d'Oxford a ainsi évalué qu'une consommation minime d'aspirine (75 milligrammes par jour) réduit de 24 % le risque de cancer colorectal et d'un tiers sa mortalité chez les personnes déjà atteintes.

Diminution de 34 %
« La décoction d'écorce de saule, rappelle Bernard Bégaud, est attestée sur un papyrus égyptien de 1550 avant Jésus-Christ et le remède était connu des Grecs et des Romains. » Il faudra attendre 1899 pour que la société Bayer dépose le brevet et la marque de l'aspirine, l'acide acétylsalicylique. Ce médicament possède plusieurs propriétés pharmacologiques. C'est un antalgique qui diminue la douleur, un antipyrétique qui diminue la fièvre, un anti-inflammatoire et un antiagrégant plaquettaire qui empêche la coagulation du sang. L'étude de l'équipe anglaise a été jugée « très bien faite, solide sur le plan méthodologique, et qui ouvre la voie à une approche de prévention efficace et faisable des cancers », d'après le docteur Catherine Hill, épidémiologiste à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif.
L'étude de Peter Rothwell et de ses collègues étudie les relations entre prise d'aspirine et cancers. Au total sept essais ont été « méta-analysés, comme l'explique le professeur Bégaud, incluant plus de 25 000 patients. » Globalement chez les malades sous aspirine, la mortalité par tumeur maligne s'est avérée réduite de 21 % pendant la durée des études. Les bénéfices étaient encore plus marqués au-delà de cinq ans, avec une diminution de 34 %, tous cancers confondus, et même de 54 % s'agissant des tumeurs gastro-intestinales. Pour autant personne ne conseille aux patients de se gaver d'aspirine qui a des inconvéniients gastriques chez certains patients.
« Il existe aussi un autre inconvénient, complète le professeur Bégaud. La prise d'aspirine peut entraîner une hausse des accidents vasculaires hémorragiques. Reste, assure-t-il que ce qui manque actuellement dans l'étude, c'est la connaissance du mécanisme qui entraîne l'effet de l'aspirine sur le développement des cancers. Nous sommes peut-être à la veille de l'ouverture d'une piste fantastique. » Dont il espère bien que les chercheurs en cancérologie vont se lancer à sa poursuite.

Source : Sud-ouest du 9 décembre 2010

Envoyer cette page via votre messagerie !
 

Page** 1 ** 2 ** 3 ** 4 ** 5 ** 6 ** 7 **