Calao bicorne

Chez le calao bicorne, la première chose qui frappe est le volumineux casque de couleur jaune doré qui orne le sommet du crâne. Ce curieux appendice sert à de multiples fonctions : c'est d'abord une chambre de résonnance qui amplifie les bruits nasaux émis par l'oiseau. Ce casque commencent à se développer dès l'âge de six mois, cela prend près de cinq ans pour achever cette structure proéminante dans sa totalité . En plus du casque, les calaos bicornes possèdent un formidable bec incurvé vers le bas, d'une couleur identique. La plus grande partie du plumage est noire. Font exception la nuque, le cou, le haut de la poitrine, le croupion, les culottes et une large bande au milieu des couvertures alaires. Ces parties qui apparaissent comme jaunes à première vue , sont en réalité blanches car elles sont recouvertes d'huile provenant d'une glande dont l'oiseau s'enduit lorsqu'il lisse ses plumes. La queue est également blanche avec une bande transversale noire dans sa partie centrale. La face est largement masquée de noir.
Le calao bicorne habite à l'ouest de l'Inde jusqu'au Vietnam et à la péninsule malaise où il atteint Sumatra. Il fréquente la partie supérieure des forêts pluviales tropicales. C'est un oiseau agile qui recherche sa nourriture en sautillant le long des grosses branches. Il se déplace souvent lentement à travers la forêt, en couple ou en petites bandes.
Les fruits forment l'essentiel de la nourriture du calao bicorne. Il adore les figues riches en sucre et disponibles toute l'année. Le calao cueille les fruits avec une remarquable précision mais peut aussi descendre à terre pour y glaner ceux qui y sont tombés. Il consomme par ailleurs tout ce qu'il peut atteindre de son long bec : insectes, petits reptiles et mammifères. Grenouilles, lézards, petits oiseaux, escargots et gros insectes ne résistent pas longtemps au calao mais son bec et ses ongles ne lui permettent pas de s'attaquer à des proies plus grosses..

Pélican blanc

Ce très gros oiseau ressemble beaucoup à son cousin, le pélican frisé. Le pélican blanc en diffère cependant par son plumage qui est entièrement blanc, excepté les grandes plumes noires des ailes, visibles par dessous en vol. Mais sa caractéristique la plus remarquable demeure la poche de peau jaunâtre sous le bec, d'une capacité de treize litres où il peut stocker jusqu'à 4 kg de poisson. Il possède par ailleurs une paire de pattes rosées à rougeâtres dont les quatre doigts sont réunis par la même palmure. Le mâle est pourvu d'une huppe derrière la tête. Généralement silencieux. Dans les colonies, ils se manifestent cependant par une sorte de grondement. Il fréquente les lacs bordés d'une épaisse  végétation palustre en particulier les roselières, les estuaires (un des sites les plus important est celui du Danube), les lacs de steppe en Asie, les lagunes côtières et les marécages. On le rencontre dans le sud-est de l'Europe, Proche-Orient, Asie Centrale, nord-ouest de L'Inde, Afrique Tropicale et Méridionale. Localisé, il est devenu rare en Europe. Le pélican fait preuve de très grandes qualités en vol : c'est notamment un excellent planeur et il est très gracieux à voir. Sa technique de pêche est très originale : il est en effet adepte de la pêche collective : de nombreux pélicans nagent côte à côte et se rapprochent de la rive, en refoulant les poissons qu'ils capturent avec la poche de leur bec. Contrairement à sa réputation, il ne plonge guère. Les jeunes trouvent leur nourriture dans la poche et dans la gorge de la femelle. Chaque petit peut ainsi consommer jusqu'à 70 kilogrammes de nourriture régurgitée pendant sa période d'apprentissage et avant de prendre son envol. Outre sa capacité à stocker de la nourriture, le sac gulaire du pélican blanc sert de soufflet pour abaisser la température de son corps. Il se nourrit exclusivement de poissons. Il fait preuve d'un appétit vorace et sa consommation quotidienne varie entre 1 kg et 1,5 kg. La population Grècque qui ne dépasse pas une cinquantaine des couples, a montré, ces dernières années, une légère diminution. Les causes en sont principalement la disparition des habitats de nidification et d'alimentation (assèchement des zones humides pour la mise en culture des terres, extraction d'eau, etc), les dérangements fréquents des colonies par les pêcheurs, la chasse et la collision contre les lignes électriques.

Pluvier asiatique

Il fréquente les habitats arides, assez éloignés des sources et des points d'eau. Il révèle une préférence marquée pour les prés à herbes rases, les plaines à végétation très clairsemée, les paysages ouverts en général, y compris les pâtures inondables, les plateaux et les fossés de drainage au Botswana. Souvent dans les champs récemment ecobués, parfois dans les labours, il évite par contre systématiquement les prairies surpâturées qui sont déficitaires en insectes. Il n'est pas rétif aux plateaux salins, aux parcelles limoneuses ainsi qu'occasionnellement aux marécages salés. Au passage, le pluvier asiatique se pose sur les bancs sableux humides et les lits de galets le long du Zambèze. Comme l'indique son nom français ou le suggère son nom anglais (caspian plover), ce pluvier niche en Asie, au Turkmenistan et dans le nord-ouest du Kazakhstan et à proximité de la mer Caspienne. En hiver, il migre en Afrique Septentrionale et Méridionale où il est est présent au Kenya, en Tanzanie, Namibie, Zambie, Zimbabwe et Afrique du Sud. Pourtant, c'est au Botswana, en périphérie nord du désert du Kalahari, qu'il présente les effectifs les plus nombreux.
Il cherche sa nourriture à vue, de jour comme de nuit. Il trouve la presque totalité de ses proies au sol et utise la technique traditionnelle des pluviers qui est très caractéristique par son alternance de courses rapides et de temps d'arrêts. On le trouve principalement dans les herbages bas, mais occasionnellement il fréquente les pâturages à bétail dans lesquels il inspecte les bouses afin d'en extraire des insectes. Le régime du pluvier asiatique est constitué presque exclusivement d'insectes et de leurs larves, en particulier les coléoptères, les termites et les sauterelles. Il complète son alimentation en consommant de petits escargots et des graines.


Écureuil
Un écureuil est un petit mammifère, rongeur arboricole de la famille des sciuridés dont la queue forme un panache plus ou moins long selon les espèces. En hiver, ses oreilles se terminent par des sortes de pinceaux formés de touffes de poils. L'écureuil européen est généralement roux ou brun-roux (couleur qui varie selon les saisons), mais on trouve également en Europe, en particulier dans les grands parcs anglais, l'écureuil gris, originaires d'Amérique du Nord (en particulier S. carolinensis) devenu invasif et qui pose des problèmes en éliminant l'écureuil roux natif de ces régions et en écorçant les arbres.C'est un des rares mammifères entièrement diurnes.La nourriture de l'écureuil varie selon les saisons : au printemps il mange des bourgeons et des fleurs, mais aussi des insectes, des limaces ou des oisillons; en été il se nourrit surtout de fruits;
en automne il mange des graines de conifères, des noix, des noisettes ou des glands, dont il se constitue des réserves pour l'hiver, soit en les enfouissant dans le sol, soit en les stockant dans des trous d'arbres ou des nids abandonnés. Il peut aussi s'attaquer à l'écorce des arbres quand il ne trouve plus assez de nourriture.
            

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